Inauguration du premier parc éolien en mer

Dispositif permettant de convertir l’énergie cinétique du vent en électricité, l’éolien est aujourd’hui une source importante d’énergie verte pour de nombreux foyers français. Sa place dans le paysage énergétique français est en plein essor. Elle est devenue en quelques années un axe important dans la stratégie de l’énergie bas carbone.

Aujourd’hui, l’énergie renouvelable produite par les éoliennes est la deuxième source de production d’électricité après l’hydraulique, mais avant l’énergie solaire. Ce qui en fait donc un acteur principal dans la conversion écologique et dans la réduction drastique des émissions carbone.

En 2020, ce sont 8 000 éoliennes terrestres qui sont installées durablement dans le paysage français, toutes réparties sur 1 942 sites qui embauchent 18 200 personnes sur plus de 1 000 entreprises. L’énergie renouvelable électrique des parcs éoliens représente 39 700 GWh, soit 8,9% de la production nationale d’électricité. Possédant le deuxième gisement éolien européen après la Grande-Bretagne, la France semble poursuivre ses efforts en se projetant désormais sur l’éolien en mer, qui semble s’installer dans une voie d’avenir.

Inauguration du premier parc éolien en mer à Saint-Nazaire

Avec des conditions climatiques idéales et propices à la création d’une nouvelle source d’énergie verte telles qu’un vent fort et constant et une faible profondeur d’eau, l’état français se tourne désormais vers la construction de parcs éoliens en mer pour un avenir plus respectueux de l’écologie.

C’est un sujet plus que jamais d’actualité. En effet ce sont 80 éoliennes en mer, au large des côtes de la Loire-Atlantique qui ont été inaugurées à Saint-Nazaire le 22 septembre 2022 en présence du chef de l’état français : Emmanuel Macron.

Pourquoi si tard ?

Avec la mise en service de ce premier chantier en mer, l’état envisage un rendement de consommation électrique à hauteur de 20% pour la région concernée. Mais, avant d’en arriver à ce jour d’inauguration, de nombreuses péripéties sont à souligner.
Nous sommes sur un chantier lancé il y a maintenant plus de dix ans, ayant pris un retard incommensurable à cause de nombreux facteurs à prendre en compte, telles que des démarches administratives longues et laborieuses et de nombreux recours en justice.

Ce retard est le résultat de plusieurs facteurs et d’associations de mairies, de riverains et de professionnels du tourisme qui, d’une voix commune, dénoncent une dégradation du paysage et de l’environnement. S’ajoute à cette voix, celle des associations environnementales qui pointe un risque pour l’écosystème marin et la faune sauvage. Et celle des marins-pêcheurs qui craignent une fuite des poissons et, ainsi, une baisse de leur activité.

Quel avenir pour l’éolien mer ?

Malgré les mésaventures et le retard conséquent du chantier du parc éolien de Saint-Nazaire, d’autres suivront dans les années à venir. Une dizaine de projets sont déjà développés, voir même déjà en construction.
Le chef d’état français, Emmanuel Macron, s’est engagé dans le développement massif de l’énergie renouvelable. Avec un objectif simple : la construction de cinquante parcs éoliens en mer d’ici 2050.