Les énergies renouvelables : états des lieux et nouvelles formes.

Les énergies renouvelables, autrement nommées énergies « vertes » ou « propres » sont des sources qui se régénèrent continuellement. En effet, produites à partir de ressources naturelles illimitées, les énergies renouvelables sont ainsi toujours disponibles. Elles s’opposent aux énergies dites fossiles, lesquelles sont en quantité limitée.

États des lieux des différentes énergies renouvelables utilisées en France 

La part de production de chaque énergie renouvelable varie d’une année à l’autre. En 2022 en France, 350 TWh d’énergies renouvelables ont été consommées, ce qui représente 14 % de la consommation primaire totale.

  • La production d’énergie solaire, produite par le rayonnement solaire, s’est élevée à 18,6TWh, soit 4,1% de l’énergie électrique consommée.
  • La production d’électricité éolienne, produite par la force vive du vent, s’est élevée à 37,9TWh, ce qui représente 8,3% de la consommation électrique totale.
  • La production d’énergie hydraulique, produite par la force vive de l’eau, s’est élevée à 46,8TWh, soit 11% de la consommation électrique totale en France hexagonale.
  • La biomasse quant à elle est définie comme un ensemble de matières organiques ou végétales. Elle peut être solide, liquide ou gazeuse et représente 1,4% de la consommation.

Rappelons également que les énergies renouvelables créent très peu de gaz à effet de serre, au contraire des énergies fossiles. (À ce sujet, voir notre article Qu’implique la transition énergétique ? »).

Les énergies d’avenir

Face à la demande d’électricité toujours croissante, à la nécessité de stopper l’extraction de sources fossiles d’énergie liée à l’augmentation des gaz à effet de serre, de nouvelles énergies sont ainsi exploitées. De nouvelles énergies font également leur apparition et pourraient, dans un futur proche, constituer une clé essentielle du paysage énergétique en France et ailleurs. Parmi ces dernières figurent la géothermie, la houle, l’énergie osmotique et l’hydrogène.

  • La géothermie : elle repose sur l’utilisation de la chaleur de la Terre, et plus particulièrement sur l’eau chaude que contiennent les nappes aquifères du sous-sol de notre planète.
  • La houle, ou énergie houlomotrice : il s’agit de l’utilisation du mouvement de la houle, soit les oscillations de l’eau se créant sous l’influence du vent au large ; la source est donc le mouvement des vagues.
  • L’énergie osmotique : elle s’appuie sur le très haut potentiel des mers et des océans en eau salée. L’énergie osmotique utilise la différence de salinité entre l’eau de mer et l’eau douce, les deux natures d’eau étant séparées par une membrane semi-perméable. Elle consiste à utiliser une pression créée par le mouvement de molécules d’eau à travers cette membrane.
  • L’hydrogène décarboné : sa production se fait par électrolyse de l’eau avec une électricité qui ne vient que d’énergies renouvelables, c’est pourquoi l’hydrogène décarboné est aussi nommé « hydrogène vert ».

Les énergies renouvelables, parce qu’elles n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes, sont ainsi une solution satisfaisante pour répondre à la problématique climatique. Différents pays dans le monde ont un mix énergétique 100 % renouvelable ou presque. C’est le cas de l’Islande, du Costa Rica, de la Norvège, de l’Ecosse, de la Suède, ou encore le Nicaragua.

Si la France est loin du 100 % renouvelable, une étude menée par RTE en 2021 montre qu’un mix énergétique 100% renouvelable est possible pour 2050 (à ce sujet, voir notre article sur les scénarios 100% renouvelables). Pour cela, il faut une sortie progressive du nucléaire et du fossile. De nombreux autres pays pourraient atteindre cet objectif d’ici 2050.


Sources